énervé, ée
part. passé. (é-nèr-vé, vée)
- Qui a perdu sa force.
Ô Dieu ! rendez la force à mes bras énervés
. [Voltaire, La méroppe française]L'on distinguera toujours dans les travaux, dans les combats, et surtout dans la discipline, l'homme docile et fort tiré de la charrue, de l'homme énervé, dissolu, qu'on a pris à l'ombre des murs
. [Marmontel, Oeuvres, t. XVII, p. 94, dans POUGENS]Par abus. Qui a les nerfs agacés. Ne la tourmentez pas, elle est tout énervée aujourd'hui.
Terme de marine. Affaibli, avarié. Chanvres, cordages, filins énervés.
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L'histoire a donné le nom d'Énervés de Jumiéges aux deux fils de Clovis II, qui eurent les tendons des bras et des jambes coupés et furent abandonnés dans un bateau sur la Seine. Ils furent recueillis par les moines de Jumiéges.
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